Arnoux William
arnoux.william@free.fr
4eme collège
André Chesnier à Eaubonne (95)
LOUIS PASTEUR
Une
révolution dans la médecine au 19eme siècle
Il découvrit
d’abord que les aliments comme la bière, le lait, le vin pouvaient être très
dangereux si certaines bactéries s’en approchaient.
La découverte de la pasteurisation
permet encore aujourd’hui de conserver plus longtemps les aliments.
Louis
Pasteur dépista également comment guérir certaines maladies, comme le Choléra,
la maladie du rouget de Porc, pour laquelle il mit au point un vaccin
Louis
Pasteur eu l’idée ensuite de créer un institut afin de rassembler ses
connaissances et de continuer ses recherches.
L’institut
sert encore aujourd’hui à effectuer des recherches et des vaccins. Pasteur et
ses collègues furent célèbres dans le monde entier grâce aux vingt cinq
instituts construit dans le monde.
INDEX
Ø Ses premières années (1822 à 1842)
Ø Son changement d’orientation
(1842 1848)
Ø Sa vie de famille (1849)
Ø La fermentations (1855 1857)
Ø La pasteurisation (1860)
Ø La génération spontanée
Ø La maladie du ver à Soie (1865)
Ø Les vaccinations (1880 1885)
Ø Création en 1887
Ø Son développement en France et à l’étranger
Ø Les scientifiques de l’institut
Ses
premières années
Louis Pasteur est né le 27 décembre 1822 à Dole dans une
modeste maison de la rue des tanneurs. Son père, propriétaire d’une tannerie,
fabriquait du cuir et espérait que son fils fasse le même métier.
Il appartient à une famille religieuse et politique bien
déterminée - catholique et bonapartiste
En 1827 alors qu’il était enfant Louis Pasteur et sa
famille déménagent à Arbois.
Il rentre alors à l’école primaire et plus tard à l’école
secondaire. Louis Pasteur est un élève moyen, qui s’intéresse à cette époque à
l’art et dessine avec des pastels et peint beaucoup de portrait de ses proches.
A 16 ans il pense devenir un grand artiste.
Mais le directeur de l’école élémentaire convoque son
père en lui signalant que son fils réussit très bien dans ses études et il
décide de lui faire suivre des études supérieures.
Son changement d’orientation
En 1839, le jeune pasteur part au collège Royal de
Besançon où il passe 2 baccalauréats, l’un en lettre et l’autre de science. Etonnement
il n’eut que la mention « médiocre » à son examen de chimie.
Il décide de poursuivre ses études à l’école Normale Supérieure
de Paris pour devenir enseignant. Tellement pressé et impatient de vivre à
Paris il arrive plusieurs jours à l’avance.
En 1842 il est reçu quinzième sur vingt deux mais
juge son résultat insuffisant.
Il devient étudiant à temps partiel et professeur dans un
internat parisien tout en suivant les cours du lycée St Louis et se rend
régulièrement aux conférences de la Sorbonne.
L’année suivante il rentre en 4eme année en se
montrant très motivé et combatif. Durant
toutes ces années d’étude il arrive parfois en tête de classe dans les matières
Physique Chimie et mathématique. Ce n’était pas un élève excellent mais tout au
plus satisfaisant, il réussit surtout par sa volonté et ses nombreuses heures
de travail.
Il obtient sa licence de science en 1845 et son doctorat le
23 août 1847. Il rentre le 15 janvier 1849 à la faculté de Strasbourg en tant
que professeur suppléant de chimie.
Sa vie de famille
A la même époque il épouse Marie Laurent, la fille du
recteur.
Ils eurent 5 enfants :
-
Jeanne en 1850
-
Cécile en 1853
-
Marie Louise en 1858
-
Camille en 1863
-
Jean Baptiste en 1851
Seuls Marie Louise et Jean Baptiste survécurent jusqu’à
l’age adulte. Pasteur fut très touché par la mort de ses filles Jeanne (1859)
et Cécile (1866) toutes deux décédées de la fièvre typhoïde.
Cela le poussa à faire des recherches sur les
maladies contagieuses.
Pasteur se plaignait souvent de travailler loin de son
laboratoire. Lorsqu’il travaillait dans celui-ci, il rentrait souvent très et sa
femme s’en plaignait.
Marie l’aidait souvent en prenant des notes et en
classant ses papiers.
Pasteur dit un jour à ses collègues « Madame Pasteur me gronde souvent mais
je lui promets de la rendre célèbre ».
Pasteur avait presque 30 ans lorsqu’il voulut devenir, un
aussi grand savant que Galilée ou Newton.
Pasteur n'était pas médecin, mais chimiste et biologiste.
Il avait un caractère difficile.
La
Fermentation
En 1854 Pasteur devient doyen et professeur de
chimie à la nouvelle faculté des sciences de lille. Cette faculté avait été
créée, entre autre, pour résoudre les problèmes pratiques dans le domaine de la
production de boissons alcoolisées.
Il
faut dire qu’à l’époque il est de tradition de produire en grosse quantité du
vin et de la bière. Le marché rapportant énormément d’argent.
Durant
15 ans de recherche, Pasteur va tenter de découvrir le rôle des micro-organismes
dans la fermentation.
La
fermentation transforme le jus sucré du
raisin ou d’autres fruits en alcool
Louis
Pasteur se consacre alors à étudier ce processus de fermentation.
A
cette époque les savants pensaient que la fermentation n’était qu’une simple
réaction chimique.
Pasteur
classe les êtres vivants microscopiques (ou ferments) en deux catégories
-
aérobie (qui ne peuvent vivre sans oxygène)
-
anaérobie (qui peuvent vivre en l’absence d’oxygène)
Il
démontre que ses germes ne peuvent apparaître seul dans les milieux de
fermentation, mais qu’ils proviennent d’un milieu environnant et se multiplient
lorsqu’il rencontre des conditions favorables
En
1860 suite à ses découvertes Pasteur met alors en évidence que l’apparition de l’acide
lactique ou acétique donne de l’acidité au vin due en
partie aux bactéries.
En 1863
il est appelé par Napoléon III pour étudier les alternations du vin
durant la fermentation du jus de raisin.
Louis Pasteur met au point une technique qui permet de
réduire le niveau de contamination en chauffant de quelques minutes à très
haute température (55 à 60°) tout en retirant l’air. Cette technique permet de
conserver le vin, la bière et le lait plus longtemps.
Ce procédé porte
encore son nom la « Pasteurisation »
Les vignerons se méfiaient un peu de cette découverte
mais le système se révéla très efficace
Pasteur devient a cette époque un homme ambitieux et sur
de lui, ses collègues parlaient de sa forte personnalité, son caractère lui
valait des amis mais aussi des ennemis
La
pasteurisation
Pasteuriser c’est chauffer un liquide à une température
comprise entre 55° et 70° pour détruire les bactéries et permettre la
conservation des aliments sans pour autant en changer la composition et la saveur
Les bactéries sont de minuscules organismes végétaux, il
y en a dans tous les produits de provenance animale ou végétale. Ces bactéries
sont porteuses de maladie.
Louis Pasteur remarque que le lait une fois trait contient
beaucoup de bactéries. Il constate que 1 centimètre cube de lait qui venait
d’être trait contient près de 9000 bactéries, une heures plus tard le lait
contient 31750 bactéries, neuf heures plus tard 120 000 bactéries et 24
heures plus tard 500 000.
Il démontre alors que les bactéries peuvent être
supprimées en chauffant les solutions de sucre à haute température.
Ce traitement est appelé « Pasteurisation ».
Pour éviter la contamination Pasteur inventera la machine
qui pasteurisera le lait et deviendra UHT
La
pasteurisation s'effectue généralement à des températures inférieures à 100°C
et doit être suivie d'un refroidissement rapide.
La pasteurisation est un procédé
encore utilisé de nos jours pour la conservation des aliments : bière, cidre,
jus de fruit, quelquefois du vin, le lait et les produits laitiers, les
légumes.
La pasteurisation peut se faire en
bouteilles ou en vrac.
En bouteilles elle est utilisée
principalement pour la bière, le cidre, le jus de fruit et quelque fois le vin
Après avoir mis une capsule sur
les bouteilles, elles sont soumises à une aspiration d'eau de plus en plus
chaude jusqu'à 65-75°c ;elles séjournent à cette température pendant vingt à
trente minutes, puis elles sont refroidies par de l'eau de plus en plus froide
La pasteurisation basse (de 63° à
65°c pendant trente minutes) dans une cuve a pratiquement disparu au profit de
la pasteurisation haute (de 72 à 75°c pendant 15 secondes).
Les découvertes de Pasteur
(découverte de l'existence des microbes et de la pasteurisation) ont permis de
comprendre la nécessité d'améliorer les conditions d'hygiène (en désinfectant,
aseptisant), ce qui est toujours vrai de nos jours.
Ce furent les débuts de la
microbiologie et des vaccinations.
La
génération spontanée
Pendant
des siècles, les savants ont cru que les « êtres vivants inférieurs », comme
les insectes et les champignons, pouvaient apparaître de façon spontanée à
partir de substances inorganiques. Appelée « génération spontanée »
cette théorie est longtemps restée la norme en biologie.
Au 19éme siècle on pensait que les germes responsables de
la putréfaction des aliments ou des être morts naissaient par génération
spontanée c’est à dire qu’il se créait spontanément en présence de ces matières, riches en
organique, riches en énergie.
Pasteur pensait au contraire que ces micro organismes
existaient partout et ne faisaient que se multiplier lorsqu’il trouvaient de
quoi se nourrir.
A la suite de ses découvertes, Pasteur se demande d’où
vienne les agents de la fermentation ?
Naissent-ils de germes semblables à eux même?
Où apparaissent-ils spontanément dans les milieux fermentescibles ?
Ces
questions l’opposèrent à Félix Archimède Pouchet, un autre chimiste et biologiste
partisan de la génération Spontanée, professeur à Rouen et correspondant de
l’Académie des Sciences. Pour lui, renier la génération spontanée c’était
renier la création divine.
Pendant six ans les expériences dans les caves, sur les sommets
des montagnes et les glaciers, les conférences et les articles se succèdent.
Chaque partie refuse d’admettre les arguments de l’autre
Grâce à une expérience aussi simple qu’ingénieuse,
utilisant des « Ballons à cols de cygne » Pasteur prouve toute
la véracité de ses théories
Enfin, le 7 avril 1864, Pasteur donne une conférence à la
Sorbonne.
Ses expériences conquièrent le public, la commission
d’experts et les médias. Pouchet est vaincu et avec lui la thèse de la
génération spontanée.
Dès lors elles seront plus jamais mises en doutes :
c’est la mort de la Génération Spontanée.
La maladie du ver à Soie
Pourtant,
si Pasteur remporte un grand succès sur le terrain scientifique, il n’en va pas
de même dans ses fonctions à l’Ecole Normale. Il est très autoritaire et se
heurte à de nombreuses contestations, son poste est finalement supprimé
En
1865, Pasteur fut invité à se pencher sur la maladie du ver à soie qui menaçait
une industrie encore très importante dans le sud de la France et le nord de
l'Italie. A cette époque la production est réduite de 80%.
Il
peut alors s’investir entièrement dans ses recherches à partir de juin 1865, et
passera quatre ans à Alès pour y étudier la maladie qui décime les élevages.
Cette
maladie touche la France mais aussi l’Italie l’Autriche et L’Asie Mineur. Il
découvre les mêmes parasites microscopiques dans les vers à soie malades que
dans les papillons ou dans leurs œufs.
Cette
maladie appelée « Pébrine » se déclare chez les chenilles affaiblies
à la suite d’un stress
Ses
observations lui permettront d’identifier les papillons malades et ainsi de
détruire leurs œufs avant que tout l’élevage ne soit infesté.
Pasteur
découvre également que cette maladie est héréditaire et contagieuse.
Il
en conclu qu’il faut séparer les papillons, les chenilles les œufs malades et
les séparer de ceux qui sont sains
En
appliquant cette méthode l’industrie du Vers à soie fut sauvée
En
1867 Napoléon III créa un laboratoire de chimie pour Pasteur à l’école Normale
Supérieure. Ce fut pour lui un grand honneur. Pasteur fut nommer Professeur de
chimie à le Sorbonne mais continua ses travaux dans son nouveau laboratoire
C’est
à cette époque, à l’age de 45 ans qu’il est paralysé du côté gauche par une
attaque. Il poursuit quand même ces recherches
Tout
en travaillant sur la fermentation, il avait étudié les maladies sur les
animaux puis sur les hommes.
Pasteurisation
Les vaccinations
Le Choléra des
poules
En 1880,
les vacances retardèrent l’une des expériences de Pasteur sur une maladie
appelée le Choléra des Poules.
Son
assistant Charles Chamberland avait oublié d’injecter des germes à des poules.
Ce qu’il fit a son retour. Curieusement les poules tombèrent malades mais
guérirent. Pasteur supposa donc que les germes du cholera s’étaient affaiblis probablement
en raison de leur exposition a l’air.
Mais
quand, quelques jours plus tard, Pasteur injecta des bactéries, vraiment
virulentes cette fois, aux mêmes poules, elles résistèrent à l'infection.
D'autres
poules qui n'avaient pas reçu la première injection devaient mourir peu après
du choléra. Pasteur conclu qu'au contact de doses atténuées, l'organisme
apprend à se défendre contre une éventuelle attaque violente.
Ce travail
eu une immense portée, car il découvrit la vaccination et l’immunisation
La
vaccination venait ainsi de passer du stade de l'empirisme à celui de la
science.
Pasteur
eut ensuite l'idée d'étendre le même principe a tout les virus, ce qui le
conduisit au vaccin contre la rage.
Le vaccin
contre la rage
La rage est une infection virale
aiguë responsable d'une encéphalomyélite (inflammation du cerveau et de
la moelle épinière).
La rage est le plus souvent
transmise par la salive infectée d'un animal ou d'un être humain. Tout animal à
sang chaud peut être infecté par la rage et transmettre cette infection à
l'homme.
La rage est une maladie mortelle
dans la plus part des cas. Elle se transmet après une morsure d’animal et
contamine le cerveau et le nerf.
Pasteur se consacre à l’étude de cette
maladie entre 1880 et 1885.
Supposant que le microbe se trouve
dans le cerveau, il injecte une substance nerveuse d’un animal enragé dans le
cerveau d’un animal sain. Ce dernier est donc contaminé par le virus.
En travaillant sur les tissus des
animaux infectés en particulier ceux des lapins, Pasteur mis au point une forme
atténuée du virus destiné à la vaccination.
Mais rien ne pouvait prouver son
efficacité.
En 1885 un jeune Alsacien Joseph
Meister mordu par un chien enragé fut conduit au laboratoire de Pasteur. Celui-ci
essaya de le soigner avec sa nouvelle méthode. A la fin du traitement, après
dix jours, il injecta à l’enfant le virus le plus violent. Il guérit
définitivement.
Il avait découvert le principe de
la vaccination
Déjà célèbre à ce moment, la
découverte du vaccin contre la rage allait bientôt l'élever au rang de
demi-dieu.
La maladie du Charbon
Maladie du charbon
/ Bacillus anthracis
Le charbon
est une infection peu fréquente chez l'homme à l'heure actuelle. C'est avant
tout une maladie animale, qui est transmissible à l'homme.
Elle est
provoquée par une bactérie, Bacillus anthracis qui produit des spores
(sorte de "graines"), très résistantes. Le charbon animal atteint
essentiellement les herbivores domestiques. Ils se contaminent en mangeant de
l'herbe ou du fourrage souillé par les spores du charbon. L'homme peut
s'infecter au contact d'animaux malades et en manipulant leurs produits dérivés.
Cette
maladie (maladie du Charbon) touchait les animaux mais aussi les hommes qui
s’en occupaient. Les gens qui travaillaient au contact de ses animaux, qui utilisaient
les produits, la peau, la laine était eux même atteint, cela pouvant aller
jusqu'à la mort.
En 1876 un savant allemand
découvrit le germe responsable du charbon en s’appuyant sur les différentes
théories de Pasteur. Il prouva que certaines bactéries provoquaient des
maladies déterminées. Il les identifia et les classa.
A titre
d'exemple, cette bactérie est classée dans le même groupe d'agents pathogènes
que le bacille de Koch (tuberculose) ou le bacille de la typhoïde
Lorsque
des animaux étaient atteints, ils étaient abattus et enfouis dans le sol.
En même
temps Pasteur réduisit la maladie du Charbon en brûlant les cadavres des
animaux plutôt que de les enterrer ou de les laisser pourrir. Les expériences
prouvant que le vent dispersaient pendant plusieurs années les bactéries du
charbon laissé sur le sol.
Dans la
lutte contre la maladie du charbon, le succès de Pasteur en matière de
vaccination paraît plus fondé
En 1881
Pasteur et des collaborateurs perfectionnent leurs méthodes pour affaiblir les
germes responsables de la maladie du charbon.
C'est
Pasteur qui, à Pouilly le Fort, le 5 mai 1881 inoculent les germes à 25
moutons laissant les autres animaux avec la maladie.
Ceux qui
avaient reçu les bactéries survécurent presque tous alors que les autres
moururent.
Pasteur pensait
à l’époque que cette protection que nous appelons aujourd’hui immunité
se développerait et pourrait sauvait des vies humaines
Les recherches
de Louis Pasteur sur la rage entraînèrent le 4 juin 1887 la construction d’un
centre de recherche appelé « INSTITUT PASTEUR ».
Il s’agissait
d’une fondation à but non lucratif.
Il fut construit à Paris grâce à
des donations internationales, à des crédits du gouvernement en reconnaissance
pour ses travaux, et à une souscription publique. Il recueillit deux millions
d’anciens francs et le 14 novembre 1888 l’institut fut inauguré par le
président de république ; Sadi Carnot.
Cette
institution permit à Louis Pasteur d’étendre la vaccination contre la rage, la
variole…, de développer l’étude des maladies infectieuses et de pouvoir
diffuser ses connaissances dans le monde, très rapidement.
Les « Pasteuriens »
vont construire d’autres instituts sur les 5 continents.
On en compte
aujourd’hui 25 dans le monde.
Elie
Metchnikoff en tant que biologiste
Et des médecins :
Emile
Roux, Joseph Grancher spécialisés dans la maladie du
Charbon, la rage et la syphilis.
Alexandre
Yersin a plus particulièrement étudié le vaccin contre la peste et le
vaccin contre la diphtérie en collaboration avec Emile Roux.
Albert
Calmette et Guérin ont inventé une méthode de vaccination contre la
tuberculose
Charles
Nicolle étudie les maladies infectieuses
Luc
Montagnier découvre le virus du SIDA
Certains de ces scientifiques ont même
obtenu le prix Nobel
Maintenant, le rôle de l’institut est
d’accomplir des missions de recherche et d’enseigner la prévention des maladies
contagieuses.
L’institut met à la disposition du
publique ses services et assure aussi la formation de 3eme cycle en biologie, bactériologie,
en génétique, immunologie et virologie.
L’institut étudie également les maladies
infectieuses et tropicales.
Il gère aussi un centre international de
vaccination, de transfusion sanguine et un laboratoire d’analyse médicale.
L’institut c’est aussi 12 bibliothèques
spécialisées. Elle emploie 2500 personnes dont plus de 1000
scientifiques.
C’est un établissement à la pointe de la
recherche mondiale contre le virus du SIDA, actuellement 20 de ses laboratoires
se consacrent à la recherche de cette maladie.
Avant
Maintenant
Pasteur fut un
chercheur infatigable. Il passait de longues heures au laboratoire en
expérimentant, observant au microscope, prenant des notes. Il avait un énorme
pouvoir de concentration.
Après avoir
consacré sa vie à la recherche et rencontré beaucoup d’opposition sur les bienfaits
de ses découvertes, Louis Pasteur obtient une véritable consécration avec la
découverte du vaccin antirabique (contre la rage).
Louis Pasteur
sera membre de plusieurs académies en France comme a l’étranger et recevra de
nombreuses distinctions.
En 1892 la
Sorbonne célèbre le Jubilé de Pasteur pour son soixante dixième
anniversaire.
Sa santé et sa
mémoire étaient déjà affectées par une première attaque de paralysie depuis
1887.
En 1894 il
visite sa maison d’Arbois pour la dernière fois. Il meurt alors qu’il est
encore directeur de l’institut le 28 septembre 1895.
On lui fit des
funérailles nationales et il repose
aujourd’hui dans la chapelle de l’institut Pasteur.
Louis Pasteur bénéficie
encore d’une reconnaissance universelle de la part des scientifiques et de la
population mondiale
Tombeau de Louis Pasteur
Déjà, de son vivant, des rues de village portaient son
nom. Plus tard, de nombreux monuments seront baptisés en sa mémoire et
plusieurs objets usuels porteront son image (timbres, billets de banque..).
Les travaux entrepris par Pasteur sur la fermentation ont
permis de sauver l’industrie agroalimentaire, en trouvant le procédé qui pouvait supprimer toute détérioration de la
nourriture et des boissons : la Pasteurisation,
Avec cette technique il a fait économiser beaucoup
d’argent aux industriels et a pu éviter de nombreuses maladies aux
consommateurs.
La médecine utilise chaque jour ses créations et
découvertes.
Depuis plus d’un siècle il est facile de soigner les
maladies comme le tétanos, la tuberculose, la rubéole et peut être bientôt le
SIDA, quand à la variole la maladie n’existe plus.
Quand une nouvelle maladie apparaît on recherche
immédiatement le germe responsable.
Jusqu’au milieu du XIX siècle
quiconque était admis dans un hôpital pour y subir une intervention, n’était
pas sûr d’en sortir vivant. Les malades étaient couchés dans des lits qui
n’avaient été changés, les instruments n’étaient pas stérilisés, on disait que
les victimes mouraient « du mal de l’hôpital »
Durant la guerre de 1870 Pasteur
sauva de nombreuses vies humaines en demandant aux médecins de stériliser leurs
instruments en les faisant chauffer
Enfin Pasteur nous a légué la façon d’aborder des
hypothèses et se doter de méthodes de recherches précises, de croire qu’il
existe une explication logique à des phénomènes qui pourraient nous paraître
mystérieux.
Aujourd’hui les médecins et chercheurs ont réussit à combattre
de nombreuses maladie infectieuses, mais d’autres maladies tout aussi
redoutables font leurs apparitions tel que le cancer, les maladies
cardiovasculaires, la démence et qui se révèlent très difficiles à prévenir
comme à soigner.
Les Biologistes actuels se considèrent tous comme des
enfants de Pasteur.
Pasteurisateur
Un
Doyen :
Personne la plus ancienne dans un poste
Micro-organisme : Etre vivant
microscopique tel que les bactéries ou virus
Acide
lactique :
Se dit de l’acide d’alcool qui apparaît lors de la fermentation
Acide
acétique :
fermentation qui donne naissance au goût et l’apparition du vinaigre
Bactéries : Micro organisme dont la
cellule ne comporte pas de noyau et est présent dans tous les milieux sous
différentes tailles.
U
H T :
Ultra Haute température
Fermentation : action de fermenter
L’empirisme : méthode qui ne repose
que sur l’expérience et exclu le système « A priori »
Encéphalomyélite : Nom donné a certaines
maladies comportant une inflammation de l’ensemble du centre nerveux et de la
moelle épinière.
Inoculer : produire une
introduction volontaire ou accidentelle d’un micro-organisme dans le corps
Immunité : ensemble des mécanismes
de défenses d’un organisme vivant contre les agents étrangers
A
but non lucratif : sans chercher à gagner de l’argent
Microbie : micro-organisme
Alternation : Action de changer la nature
de quelque chose ou l’état d’une situation
Génétique : science de l’hérédité
Virologue : La médecine qui étudie les
virus
Les documents qui m’ont aidé :
-les idées qui ont changé le monde (édition solar à
paris)
- encyclopédie tout l’univers
- Internet
- Okapi
- syndicat d’initiative de BESANçON
-Louis Pasteur et les microbes (édition du Sorbier.)