Arnoux William

arnoux.william@free.fr                                                                               

4eme collège André Chesnier à Eaubonne (95)

 


  

LOUIS PASTEUR

 

Une révolution dans la médecine au 19eme siècle

 

 

 

 

 

 

Louis Pasteur vécu au XIX siècle (1822-1895). Après plusieurs années d’étude Louis Pasteur prouva qu’il était un élève sérieux et surtout habile dans le domaine de la Physique Chimie et mathématique. Cela lui permis plus tard d’être reconnu comme chercheur.

Il découvrit d’abord que les aliments comme la bière, le lait, le vin pouvaient être très dangereux si certaines bactéries s’en approchaient.

La découverte de la pasteurisation permet encore aujourd’hui de conserver plus longtemps les aliments.

Louis Pasteur dépista également comment guérir certaines maladies, comme le Choléra, la maladie du rouget de Porc, pour laquelle il mit au point un vaccin

Louis Pasteur eu l’idée ensuite de créer un institut afin de rassembler ses connaissances et de continuer ses recherches.

L’institut sert encore aujourd’hui à effectuer des recherches et des vaccins. Pasteur et ses collègues furent célèbres dans le monde entier grâce aux vingt cinq instituts construit dans le monde.


INDEX

 

BIOGRAPHIE

Ø         Ses premières années (1822 à 1842)

Ø         Son changement d’orientation  (1842 1848)

Ø         Sa vie de famille (1849)

 

 

SES DECOUVERTES

Ø         La fermentations (1855 1857)

Ø         La pasteurisation (1860)

Ø         La génération spontanée

Ø         La maladie du ver à Soie (1865)

Ø         Les vaccinations (1880 1885)

 

 l’Institut PASTEUR

Ø         Création en 1887

Ø         Son développement en France et à l’étranger

Ø         Les scientifiques de l’institut

  

 FIN DE SA VIE

 

PASTEUR DANS L’HISTOIRE

 

LEXIQUE

 

BIBLIOGRAPHIE

 



BIOGRAPHIE

 

Ses premières années

 

Louis Pasteur est né le 27 décembre 1822 à Dole dans une modeste maison de la rue des tanneurs. Son père, propriétaire d’une tannerie, fabriquait du cuir et espérait que son fils fasse le même métier.

 

Il appartient à une famille religieuse et politique bien déterminée - catholique et bonapartiste

 

En 1827 alors qu’il était enfant Louis Pasteur et sa famille déménagent à Arbois.

 

Il rentre alors à l’école primaire et plus tard à l’école secondaire. Louis Pasteur est un élève moyen, qui s’intéresse à cette époque à l’art et dessine avec des pastels et peint beaucoup de portrait de ses proches. A 16 ans il pense devenir un grand artiste.

 

Mais le directeur de l’école élémentaire convoque son père en lui signalant que son fils réussit très bien dans ses études et il décide de lui faire suivre des études supérieures.

 

 

Son changement d’orientation 

 

En 1839, le jeune pasteur part au collège Royal de Besançon où il passe 2 baccalauréats, l’un en lettre et l’autre de science. Etonnement il n’eut que la mention « médiocre » à son examen de chimie.

 

Il décide de poursuivre ses études à l’école Normale Supérieure de Paris pour devenir enseignant. Tellement pressé et impatient de vivre à Paris il arrive plusieurs jours à l’avance.

 

En 1842 il est reçu quinzième sur vingt deux mais juge  son résultat insuffisant.

Il devient étudiant à temps partiel et professeur dans un internat parisien tout en suivant les cours du lycée St Louis et se rend régulièrement aux conférences de la Sorbonne.

 

L’année suivante il rentre en 4eme année en se montrant très motivé et  combatif. Durant toutes ces années d’étude il arrive parfois en tête de classe dans les matières Physique Chimie et mathématique. Ce n’était pas un élève excellent mais tout au plus satisfaisant, il réussit surtout par sa volonté et ses nombreuses heures de travail.

 

Il obtient sa licence de science en 1845 et son doctorat le 23 août 1847. Il rentre le 15 janvier 1849 à la faculté de Strasbourg en tant que professeur suppléant de chimie.

 

 

Sa vie de famille

 

A la même époque il épouse Marie Laurent, la fille du recteur.

 

Ils eurent 5 enfants :

-         Jeanne en 1850

-         Cécile en 1853

-         Marie Louise en 1858

-         Camille en 1863

-         Jean Baptiste en 1851

 

Seuls Marie Louise et Jean Baptiste survécurent jusqu’à l’age adulte. Pasteur fut très touché par la mort de ses filles Jeanne (1859) et Cécile (1866) toutes deux décédées de la fièvre typhoïde.

 

Cela le poussa à faire des recherches sur les maladies contagieuses.

 

Pasteur se plaignait souvent de travailler loin de son laboratoire. Lorsqu’il travaillait dans celui-ci, il rentrait souvent très et sa femme s’en plaignait.

 

Marie l’aidait souvent en prenant des notes et en classant ses papiers.

 

Pasteur dit un jour à ses collègues  « Madame Pasteur me gronde souvent mais je lui promets de la rendre célèbre ».

 

Pasteur avait presque 30 ans lorsqu’il voulut devenir, un aussi grand savant que Galilée ou Newton.

 

Pasteur n'était pas médecin, mais chimiste et biologiste. Il avait un caractère difficile.

 

 



SES DECOUVERTES

 

La Fermentation

 

En 1854 Pasteur devient doyen et professeur de chimie à la nouvelle faculté des sciences de lille. Cette faculté avait été créée, entre autre, pour résoudre les problèmes pratiques dans le domaine de la production de boissons alcoolisées.

 

Il faut dire qu’à l’époque il est de tradition de produire en grosse quantité du vin et de la bière. Le marché rapportant énormément d’argent.

 

Durant 15 ans de recherche, Pasteur va tenter de découvrir le rôle des micro-organismes dans la fermentation.

 

La fermentation  transforme le jus sucré du raisin ou d’autres fruits en alcool

 

Louis Pasteur se consacre alors à étudier ce processus de fermentation.

A cette époque les savants pensaient que la fermentation n’était qu’une simple réaction chimique.

 

Pasteur classe les êtres vivants microscopiques (ou ferments) en deux catégories

-         aérobie (qui ne peuvent vivre sans oxygène)

-         anaérobie (qui peuvent vivre en l’absence d’oxygène)

Il démontre que ses germes ne peuvent apparaître seul dans les milieux de fermentation, mais qu’ils proviennent d’un milieu environnant et se multiplient lorsqu’il rencontre des conditions favorables

 

En 1860 suite à ses découvertes Pasteur met alors en évidence que l’apparition de l’acide lactique ou acétique donne de l’acidité au vin due en partie aux bactéries.

 

En 1863 il est appelé par Napoléon III pour étudier les alternations du vin durant la fermentation du jus de raisin.


Louis Pasteur met au point une technique qui permet de réduire le niveau de contamination en chauffant de quelques minutes à très haute température (55 à 60°) tout en retirant l’air. Cette technique permet de conserver le vin, la bière et le lait plus longtemps.

 

Ce procédé  porte encore son nom la « Pasteurisation »

Les vignerons se méfiaient un peu de cette découverte mais le système se révéla très efficace

 

Pasteur devient a cette époque un homme ambitieux et sur de lui, ses collègues parlaient de sa forte personnalité, son caractère lui valait des amis mais aussi des ennemis

 

 

 

  

 

 


 

La pasteurisation

 

Pasteuriser c’est chauffer un liquide à une température comprise entre 55° et 70° pour détruire les bactéries et permettre la conservation des aliments sans pour autant en changer la composition et la saveur

 

Les bactéries sont de minuscules organismes végétaux, il y en a dans tous les produits de provenance animale ou végétale. Ces bactéries sont porteuses de maladie.

 

Louis Pasteur remarque que le lait une fois trait contient beaucoup de bactéries. Il constate que 1 centimètre cube de lait qui venait d’être trait contient près de 9000 bactéries, une heures plus tard le lait contient 31750 bactéries, neuf heures plus tard 120 000 bactéries et 24 heures plus tard 500 000.

 

Il démontre alors que les bactéries peuvent être supprimées en chauffant les solutions de sucre à haute température.

 

Ce traitement est appelé « Pasteurisation ».

 

Pour éviter la contamination Pasteur inventera la machine qui pasteurisera le lait et deviendra UHT

  

La pasteurisation s'effectue généralement à des températures inférieures à 100°C et doit être suivie d'un refroidissement rapide.

La pasteurisation est un procédé encore utilisé de nos jours pour la conservation des aliments : bière, cidre, jus de fruit, quelquefois du vin, le lait et les produits laitiers, les légumes.

La pasteurisation peut se faire en bouteilles ou en vrac.

En bouteilles elle est utilisée principalement pour la bière, le cidre, le jus de fruit et quelque fois le vin

Après avoir mis une capsule sur les bouteilles, elles sont soumises à une aspiration d'eau de plus en plus chaude jusqu'à 65-75°c ;elles séjournent à cette température pendant vingt à trente minutes, puis elles sont refroidies par de l'eau de plus en plus froide

La pasteurisation basse (de 63° à 65°c pendant trente minutes) dans une cuve a pratiquement disparu au profit de la pasteurisation haute (de 72 à 75°c pendant 15 secondes).

Les découvertes de Pasteur (découverte de l'existence des microbes et de la pasteurisation) ont permis de comprendre la nécessité d'améliorer les conditions d'hygiène (en désinfectant, aseptisant), ce qui est toujours vrai de nos jours.

Ce furent les débuts de la microbiologie et des vaccinations.

 

 

 


La génération spontanée

Pendant des siècles, les savants ont cru que les « êtres vivants inférieurs », comme les insectes et les champignons, pouvaient apparaître de façon spontanée à partir de substances inorganiques. Appelée « génération spontanée » cette théorie est longtemps restée la norme en biologie.

 

Au 19éme siècle on pensait que les germes responsables de la putréfaction des aliments ou des être morts naissaient par génération spontanée c’est à dire qu’il se créait spontanément  en présence de ces matières, riches en organique, riches en énergie.

 

Pasteur pensait au contraire que ces micro organismes existaient partout et ne faisaient que se multiplier lorsqu’il trouvaient de quoi se nourrir.

 

A la suite de ses découvertes, Pasteur se demande d’où vienne les agents de la fermentation ?

Naissent-ils de germes semblables à eux même?

Où apparaissent-ils spontanément dans les milieux fermentescibles ?

Ces questions l’opposèrent à Félix Archimède Pouchet, un autre chimiste et biologiste partisan de la génération Spontanée, professeur à Rouen et correspondant de l’Académie des Sciences. Pour lui, renier la génération spontanée c’était renier la création divine.

Pendant six ans les expériences dans les caves, sur les sommets des montagnes et les glaciers, les conférences et les articles se succèdent.

Chaque partie refuse d’admettre les arguments de l’autre

Grâce à une expérience aussi simple qu’ingénieuse, utilisant des « Ballons à cols de cygne » Pasteur prouve toute la véracité de ses théories

Enfin, le 7 avril 1864, Pasteur donne une conférence à la Sorbonne.

Ses expériences conquièrent le public, la commission d’experts et les médias. Pouchet est vaincu et avec lui la thèse de la génération spontanée.

Dès lors elles seront plus jamais mises en doutes : c’est la mort de la Génération Spontanée.


La maladie du ver à Soie

 

Pourtant, si Pasteur remporte un grand succès sur le terrain scientifique, il n’en va pas de même dans ses fonctions à l’Ecole Normale. Il est très autoritaire et se heurte à de nombreuses contestations, son poste est finalement supprimé

 

En 1865, Pasteur fut invité à se pencher sur la maladie du ver à soie qui menaçait une industrie encore très importante dans le sud de la France et le nord de l'Italie. A cette époque la production est réduite de 80%.

 

Il peut alors s’investir entièrement dans ses recherches à partir de juin 1865, et passera quatre ans à Alès pour y étudier la maladie qui décime les élevages.

 

Cette maladie touche la France mais aussi l’Italie l’Autriche et L’Asie Mineur. Il découvre les mêmes parasites microscopiques dans les vers à soie malades que dans les papillons ou dans leurs œufs.

 

Cette maladie appelée « Pébrine » se déclare chez les chenilles affaiblies à la suite d’un stress

 

Ses observations lui permettront d’identifier les papillons malades et ainsi de détruire leurs œufs avant que tout l’élevage ne soit infesté.

 

Pasteur découvre également que cette maladie est héréditaire et contagieuse.

 

Il en conclu qu’il faut séparer les papillons, les chenilles les œufs malades et les séparer de ceux qui sont sains

 

En appliquant cette méthode l’industrie du Vers à soie fut sauvée

 

En 1867 Napoléon III créa un laboratoire de chimie pour Pasteur à l’école Normale Supérieure. Ce fut pour lui un grand honneur. Pasteur fut nommer Professeur de chimie à le Sorbonne mais continua ses travaux dans son nouveau laboratoire

C’est à cette époque, à l’age de 45 ans qu’il est paralysé du côté gauche par une attaque. Il poursuit quand même ces recherches

 

Tout en travaillant sur la fermentation, il avait étudié les maladies sur les animaux puis sur les hommes.

 

 

 

Pasteurisation


Les vaccinations

Le Choléra des poules 

En 1880, les vacances retardèrent l’une des expériences de Pasteur sur une maladie appelée le Choléra des Poules.

Son assistant Charles Chamberland avait oublié d’injecter des germes à des poules. Ce qu’il fit a son retour. Curieusement les poules tombèrent malades mais guérirent. Pasteur supposa donc que les germes du cholera s’étaient affaiblis probablement en raison de leur exposition a l’air.

Mais quand, quelques jours plus tard, Pasteur injecta des bactéries, vraiment virulentes cette fois, aux mêmes poules, elles résistèrent à l'infection.

D'autres poules qui n'avaient pas reçu la première injection devaient mourir peu après du choléra. Pasteur conclu qu'au contact de doses atténuées, l'organisme apprend à se défendre contre une éventuelle attaque violente.

Ce travail eu une immense portée, car il découvrit la vaccination et l’immunisation

La vaccination venait ainsi de passer du stade de l'empirisme à celui de la science.

Pasteur eut ensuite l'idée d'étendre le même principe a tout les virus, ce qui le conduisit au vaccin contre la rage.


Le vaccin contre la rage

La rage est une infection virale aiguë responsable d'une encéphalomyélite (inflammation du cerveau et de la moelle épinière).

La rage est le plus souvent transmise par la salive infectée d'un animal ou d'un être humain. Tout animal à sang chaud peut être infecté par la rage et transmettre cette infection à l'homme.

La rage est une maladie mortelle dans la plus part des cas. Elle se transmet après une morsure d’animal et contamine le cerveau et le nerf.

Pasteur se consacre à l’étude de cette maladie entre 1880 et 1885.

Supposant que le microbe se trouve dans le cerveau, il injecte une substance nerveuse d’un animal enragé dans le cerveau d’un animal sain. Ce dernier est donc contaminé par le virus.

En travaillant sur les tissus des animaux infectés en particulier ceux des lapins, Pasteur mis au point une forme atténuée du virus destiné à la vaccination.

Mais rien ne pouvait prouver son efficacité.

En 1885 un jeune Alsacien Joseph Meister mordu par un chien enragé fut conduit au laboratoire de Pasteur. Celui-ci essaya de le soigner avec sa nouvelle méthode. A la fin du traitement, après dix jours, il injecta à l’enfant le virus le plus violent. Il guérit définitivement.

Il avait découvert le principe de la vaccination  

Déjà célèbre à ce moment, la découverte du vaccin contre la rage allait bientôt l'élever au rang de demi-dieu.

 

La maladie du Charbon

 

 

Maladie du charbon / Bacillus anthracis

 

Le charbon est une infection peu fréquente chez l'homme à l'heure actuelle. C'est avant tout une maladie animale, qui est transmissible à l'homme.

Elle est provoquée par une bactérie, Bacillus anthracis qui produit des spores (sorte de "graines"), très résistantes. Le charbon animal atteint essentiellement les herbivores domestiques. Ils se contaminent en mangeant de l'herbe ou du fourrage souillé par les spores du charbon. L'homme peut s'infecter au contact d'animaux malades et en manipulant leurs produits dérivés.

Cette maladie (maladie du Charbon) touchait les animaux mais aussi les hommes qui s’en occupaient. Les gens qui travaillaient au contact de ses animaux, qui utilisaient les produits, la peau, la laine était eux même atteint, cela pouvant aller jusqu'à la mort.

En 1876 un savant allemand découvrit le germe responsable du charbon en s’appuyant sur les différentes théories de Pasteur. Il prouva que certaines bactéries provoquaient des maladies déterminées. Il les identifia et les classa.

A titre d'exemple, cette bactérie est classée dans le même groupe d'agents pathogènes que le bacille de Koch (tuberculose) ou le bacille de la typhoïde

Lorsque des animaux étaient atteints, ils étaient abattus et enfouis dans le sol.

En même temps Pasteur réduisit la maladie du Charbon en brûlant les cadavres des animaux plutôt que de les enterrer ou de les laisser pourrir. Les expériences prouvant que le vent dispersaient pendant plusieurs années les bactéries du charbon laissé sur le sol.

Dans la lutte contre la maladie du charbon, le succès de Pasteur en matière de vaccination paraît plus fondé

En 1881 Pasteur et des collaborateurs perfectionnent leurs méthodes pour affaiblir les germes responsables de la maladie du charbon.

C'est Pasteur qui, à Pouilly le Fort, le 5 mai 1881 inoculent les germes à 25 moutons laissant les autres animaux avec la maladie.

Ceux qui avaient reçu les bactéries survécurent presque tous alors que les autres moururent.

Pasteur pensait à l’époque que cette protection que nous appelons aujourd’hui immunité se développerait et pourrait sauvait des vies humaines


 


L’Institut PASTEUR

 

 

 

Les recherches de Louis Pasteur sur la rage entraînèrent le 4 juin 1887 la construction d’un centre de recherche appelé « INSTITUT PASTEUR ».

 

Il s’agissait d’une fondation à but non lucratif.

 

Il fut construit à Paris grâce à des donations internationales, à des crédits du gouvernement en reconnaissance pour ses travaux, et à une souscription publique. Il recueillit deux millions d’anciens francs et le 14 novembre 1888 l’institut fut inauguré par le président de république ; Sadi Carnot.

 

Cette institution permit à Louis Pasteur d’étendre la vaccination contre la rage, la variole…, de développer l’étude des maladies infectieuses et de pouvoir diffuser ses connaissances dans le monde, très rapidement.

 

Les « Pasteuriens » vont construire d’autres instituts sur les 5 continents.

On en compte aujourd’hui 25 dans le monde.

 

Dès la création de l’institut, Pasteur réunit des scientifiques spécialisés dans différents domaines :

Emile Duclaux qui étudia la microbie générale
Charles Chamberland fut plus spécialisé dans le domaine de l’hygiène

Elie Metchnikoff en tant que biologiste

Et des médecins :

Emile Roux, Joseph Grancher  spécialisés dans la maladie du Charbon, la rage et la syphilis.

Alexandre Yersin a plus particulièrement étudié le vaccin contre la peste et le vaccin contre la diphtérie en collaboration avec Emile Roux.

Albert Calmette et Guérin ont inventé une méthode de vaccination contre la tuberculose

Charles Nicolle étudie les maladies infectieuses

Luc Montagnier découvre le virus du SIDA

 

Certains de ces scientifiques ont même obtenu le prix Nobel

 

Maintenant, le rôle de l’institut est d’accomplir des missions de recherche et d’enseigner la prévention des maladies contagieuses.

L’institut met à la disposition du publique ses services et assure aussi la formation de 3eme cycle en biologie, bactériologie, en génétique, immunologie et virologie.

L’institut étudie également les maladies infectieuses et tropicales.

Il gère aussi un centre international de vaccination, de transfusion sanguine et un laboratoire d’analyse médicale.

 

L’institut c’est aussi 12 bibliothèques spécialisées. Elle emploie 2500 personnes dont plus de 1000 scientifiques.

 

C’est un établissement à la pointe de la recherche mondiale contre le virus du SIDA, actuellement 20 de ses laboratoires se consacrent à la recherche de cette maladie.

Avant

 

Maintenant


 


FIN DE SA VIE

 

Pasteur fut un chercheur infatigable. Il passait de longues heures au laboratoire en expérimentant, observant au microscope, prenant des notes. Il avait un énorme pouvoir de concentration.

 

Après avoir consacré sa vie à la recherche et rencontré beaucoup d’opposition sur les bienfaits de ses découvertes, Louis Pasteur obtient une véritable consécration avec la découverte du vaccin antirabique (contre la rage).

 

Louis Pasteur sera membre de plusieurs académies en France comme a l’étranger et recevra de nombreuses distinctions.

 

En 1892 la Sorbonne célèbre le Jubilé de Pasteur pour son soixante dixième anniversaire.

 

Sa santé et sa mémoire étaient déjà affectées par une première attaque de paralysie depuis 1887.

 

En 1894 il visite sa maison d’Arbois pour la dernière fois. Il meurt alors qu’il est encore directeur de l’institut le 28 septembre 1895.

 

On lui fit des funérailles nationales et il  repose aujourd’hui dans la chapelle de l’institut Pasteur.

Louis Pasteur bénéficie encore d’une reconnaissance universelle de la part des scientifiques et de la population mondiale

 

 

 

 

Tombeau de Louis Pasteur

 

 



PASTEUR DANS L’HISTOIRE.

 

Déjà, de son vivant, des rues de village portaient son nom. Plus tard, de nombreux monuments seront baptisés en sa mémoire et plusieurs objets usuels porteront son image (timbres, billets de banque..).

 

Les travaux entrepris par Pasteur sur la fermentation ont permis de sauver l’industrie agroalimentaire, en trouvant le procédé qui  pouvait supprimer toute détérioration de la nourriture et des boissons : la Pasteurisation,

 

Avec cette technique il a fait économiser beaucoup d’argent aux industriels et a pu éviter de nombreuses maladies aux consommateurs.

 

La médecine utilise chaque jour ses créations et découvertes.

 

Depuis plus d’un siècle il est facile de soigner les maladies comme le tétanos, la tuberculose, la rubéole et peut être bientôt le SIDA, quand à la variole la maladie n’existe plus.

 

Quand une nouvelle maladie apparaît on recherche immédiatement le germe responsable.

Jusqu’au milieu du XIX siècle quiconque était admis dans un hôpital pour y subir une intervention, n’était pas sûr d’en sortir vivant. Les malades étaient couchés dans des lits qui n’avaient été changés, les instruments n’étaient pas stérilisés, on disait que les victimes mouraient « du mal de l’hôpital »

Durant la guerre de 1870 Pasteur sauva de nombreuses vies humaines en demandant aux médecins de stériliser leurs instruments en les faisant chauffer

Enfin Pasteur nous a légué la façon d’aborder des hypothèses et se doter de méthodes de recherches précises, de croire qu’il existe une explication logique à des phénomènes qui pourraient nous paraître mystérieux.

 

Aujourd’hui les médecins et chercheurs ont réussit à combattre de nombreuses maladie infectieuses, mais d’autres maladies tout aussi redoutables font leurs apparitions tel que le cancer, les maladies cardiovasculaires, la démence et qui se révèlent très difficiles à prévenir comme à soigner.

 

Les Biologistes actuels se considèrent tous comme des enfants de Pasteur.

 

 

 

 

 

 

Pasteurisateur



LEXIQUE

 

Un Doyen : Personne la plus ancienne dans un poste

 

Micro-organisme : Etre vivant microscopique tel que les bactéries ou virus

 

Acide lactique : Se dit de l’acide d’alcool qui apparaît lors de la fermentation

 

Acide acétique : fermentation qui donne naissance au goût et l’apparition du vinaigre

 

Bactéries : Micro organisme dont la cellule ne comporte pas de noyau et est présent dans tous les milieux sous différentes tailles.

 

U H T : Ultra Haute température

 

Fermentation : action de fermenter

 

L’empirisme : méthode qui ne repose que sur l’expérience et exclu le système « A priori »

 

Encéphalomyélite : Nom donné a certaines maladies comportant une inflammation de l’ensemble du centre nerveux et de la moelle épinière.

 

Inoculer : produire une introduction volontaire ou accidentelle d’un micro-organisme dans le corps

 

Immunité : ensemble des mécanismes de défenses d’un organisme vivant contre les agents étrangers

 

A but non lucratif : sans chercher à gagner de l’argent

 

Microbie : micro-organisme

 

Alternation : Action de changer la nature de quelque chose ou l’état d’une situation

 

Génétique : science de l’hérédité

 

Virologue : La médecine qui étudie les virus

 


 



BIBLIOGRAPHIE

 

 

 

 

Les documents qui m’ont aidé :

 

 

-les idées qui ont changé le monde (édition solar à paris)

 

- encyclopédie tout l’univers

 

- Internet

 

- Okapi

 

- syndicat d’initiative de  BESANçON

 

-Louis Pasteur et les microbes (édition du Sorbier.)